19 Fév 2019

Une école de la confiance

 

Le mardi 19 février 2019, l’Assemblée nationale a adopté la loi pour une école de la confiance, menée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, avec 353 votes favorables et 171 votes défavorables. L’objectif de cette loi est d’élever le niveau général des élèves et de répondre à un besoin de justice sociale.

Afin  de remplir cet objectif, plusieurs mesures sont mises en place :

  • Affichage des symboles républicains dans les salles de classe (drapeau tricolore et paroles de l’hymne national)
  • Création des mentions « Parent 1 » et « Parent 2 » à la place des mentions « Père » et « Mère » afin d’ancrer la diversité familiale dans la législation et dans les formulaires administratifs soumis à l’école
  • Abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de six à trois ans : c’est un engagement pris par le président de la République, Emmanuel Macron, dans le cadre des Assises de l’école maternelle en mars 2018, qui concrétise l’ambition républicaine que porte aujourd’hui le Gouvernement
  • Obligation de formation des jeunes âgés de 16 à 18 ans dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, annoncée le 13 septembre 2018 ; les missions locales et Pôle emploi se chargeront de la mise en oeuvre de cette obligation de formation
  • Recrutement des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) « par un contrat d’une durée de 3 ans renouvelable une fois » afin qu’un CDI soit obtenu à la clé en cas de renouvellement
  • Les collectivités territoriales pourront créer des établissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI) en instaurant une option internationale dans le cadre du brevet ou du baccalauréat qui permettra d’obtenir un diplôme qui donnera un accès à l’enseignement supérieur à l’étranger
  • Les établissements publics des savoirs fondamentaux seront désormais constitués de classes du 1er degré et du 2nd degré. Un amendement de la députée LREM, Cécile Rilhac, députée du Val-d’Oise, a été adopté afin de préciser dans la loi que les écoles et les collèges  » s’associeront  » à la place de  » se regrouperont  » au sein d’un établissement public des savoirs fondamentaux.
  • Expérimentations pédagogiques dans les établissements privés sous contrat et dans les écoles publiques (organisation de la classe, utilisation des outils numériques, répartition des heures d’enseignement…) qui seront limitées dans le temps
  • Pré-professionnalisation des élèves-enseignants dès leur formation afin d’augmenter l’attractivité de l’enseignement
  • La formation des enseignants est revue et majoritairement consacrée aux savoirs disciplinaires fondamentaux et à la connaissance des valeurs de la République. Dans cette perspective, les Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) deviennent les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) afin de garantir une formation de qualité égale sur l’ensemble du territoire

L’école est d’une véritable importance pour l’avenir de notre jeunesse et pour l’avenir de notre société. C’est dans cette perspective que cette loi vise à donner les moyens aux établissements scolaires de garantir un enseignement de qualité pour chaque jeune issu de toute catégorie sociale.

Découvrez  » le vrai du faux  » concernant cette loi, en cliquant ici : ECOLE_CONFIANCE

Découvrez un courrier de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, adressé aux professeurs : Lettre aux professeurs – 29 mars 2019

 

Adoption définitive de la loi pour une école de la confiance

Le 2 juillet 2019, Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée du Tarn, a voté la loi pour une école de la confiance portée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse.

Cette loi permet d’apporter plus de justice sociale, plus d’équité et d’élever le niveau général des élèves !

Comment ? Avec l’abaissement de l’instruction obligatoire à l’âge de 3 ans, avec le renforcement de la professionnalisation des élèves-enseignants, ou encore, avec la possibilité pour les écoles et les établissements privés sous contrat de mener des expérimentations pédagogiques (organisation de la classe, utilisation des outils numériques, répartition des heures d’enseignement sur l’année scolaire).