Le lundi 2 septembre 2019, Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée du Tarn, était en visite à l’école primaire de Marssac-sur-Tarn dans le cadre de la rentrée scolaire de cette année 2019. Elle a également visité une nouvelle école dont les travaux sont en cours de finalisation.
En cette rentrée, le Gouvernement remplace les 3 filières du lycée par un parcours personnalisé, crée l’obligation d’être scolarisé à l’âge de 3 ans pour 25 000 élèves non-scolarisés et issus de quartiers en difficulté, et le nombre d’élèves concernés par le dédoublement des classes de CP et CE1 en zone prioritaire passe de 190 000 élèves l’an dernier à 300 000 cette année !
Marie-Christine Verdier-Jouclas a également participé à la rentrée scolaire au sein du collège de Lisle-sur-Tarn. Le thème de cette rentrée en présence du directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN), Monsieur Jérôme Bourne Branchu, était les unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS). Ces unités permettent la scolarisation dans le 1er et le 2nd degrés d’un petit groupe d’élèves présentant des troubles compatibles. Il y a eu une présentation donc de cette section ULIS du collège de Lisle-sur-Tarn avec la coordinatrice en charge de la section qui est composée pour l’instant de 10 élèves afin d’expliquer ce dispositif d’inclusion.
La bonne nouvelle annoncée était la mise en application partout sur le territoire, y compris dans ce collège, du dispositif « Pôles inclusifs d’accompagnement localisés » (PIAL). Il s’agit d’une nouvelle forme d’organisation du travail des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH, ex-AVS) qui doit permettre de mieux répartir et coordonner leurs interventions en fonction des besoins et des emplois du temps des élèves concernés. Pourquoi c’est une bonne nouvelle ? Parce qu’avant nous avions un accompagnant par élève et cet accompagnant suivait l’élève sur toute la journée. Aujourd’hui, avec le PIAL, l’accompagnant suit les temps de l’élève et ça c’est une sacrée différence parce que sur une journée un enfant en situation de handicap peut avoir besoin d’un accompagnant sur quelques heures et ensuite ne plus en avoir besoin sur une autre partie de la journée. Le fait aussi qu’aujourd’hui nous ayons des PIAL veut dire qu’il y a un nombre déterminé d’AESH, cette situation permet de renforcer leur organisation du travail.
Que ce soit la coordinatrice pédagogique, que ce soit le directeur de l’académie, que ce soit l’inspectrice de la circonscription, ou que ce soit les AESH eux-mêmes qui ont témoigné ou encore les parents d’élèves qui étaient là, tout le monde s’accorde à dire que c’est un choix cohérent qui a été fait et qui correspond beaucoup mieux à l’attente des élèves et des enseignants. Tout va donc dans le bon sens pour pouvoir effectivement bien accompagner tous les élèves en fonction de leurs besoins, qu’ils soient en classe ULIS ou qu’ils soient en classe générale, avec un besoin d’accompagnement.
Ce qui change également, c’est que depuis cette rentrée, les AESH disposent d’un CDD de trois ans renouvelable une fois avec un CDI à la clef au bout de six ans, alors qu’auparavant ils disposaient d’un contrat d’un an renouvelable 6 à 8 fois, avant de se voir proposer, éventuellement, un CDI.
Une cellule d’écoute a notamment été mise en place dans le Tarn afin de recueillir les questions des parents d’élèves porteurs d’un handicap avec une garantie de réponse sous 24h.
Marie-Christine Verdier-Jouclas remercie l’accueil du proviseur, des enseignants et du personnel du collège de Lisle-sur-Tarn.
Pour plus d’informations sur les unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS), cliquez ici
Pour plus d’informations sur les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL), cliquez ici