15 Fév 2018

Assemblée Générale des Jeunes Agriculteurs du Tarn à Tanus

Une journée importante pour les Jeunes Agriculteurs : la synthèse des actions menées tout au long de l’année avec la mise en avant des points forts et des difficultés. La table ronde sur le thème « Comment communiquer efficacement sur l’agriculture auprès du grand public ? » a été l’occasion de mettre en avant la nécessité de mettre en place cette communication afin de faire connaître aux citoyennes et aux citoyens le métier d’agriculteur et de faire tomber les aprioris.

J’ai pu aussi réitérer mon engagement pour ce secteur d’activité et mon soutien au développement des l’agricultures dans la lignée des États généraux de l’alimentation. De même, j’ai repris les propos du Président de la République concernant le traité Mercosur : « On sait les difficultés de cet accord, donc j’ai mis des lignes rouges, je ne les ai pas bougées, je ne les ai pas changées et je vais être très clair avec vous sur ce sujet aujourd’hui. Les lignes rouges sont simples et si cet accord est signé, sa date d’effet ne sera pas avant 2024. Ce qui nous laisse la possibilité, et c’est ma volonté, d’appliquer ce sur quoi je me suis engagé, et vous avez noté que quand je m’engageais je faisais, d’avoir une vraie Europe qui protège l’alimentation, nos conditions sanitaires et environnementales et les ministres ici l’ont défendu dans les forums où ils représentent le pays. Ensuite il n’y aura aucune réduction de nos standards de qualité, de nos standards sociaux, environnementaux ou sanitaires à travers cette négociation. Et pour être très explicite il n’y aura jamais de bœuf aux hormones en France. Enfin quels que soient les quotas négociés il y aura, et c’est un ajout que la France a demandé, une clause de sauvegarde et cela reste une ligne rouge. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que s’il y a un marché qui est déstabilisé, des prix qui sont bousculés, on peut suspendre l’application de l’accord, donc en aucun cas on ne laissera une ouverture au marché se faire parce qu’il y a une baisse brutale des prix qui est liée à l’entrée et à l’apparition de nouveaux acteurs. Cette clause de sauvegarde c’est une protection, elle est dans nos lignes rouges. »