Communiqué de presse des députés La République en Marche, membres du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie que je co-préside :
10 millions de bouteilles de rosé francisées, c’est l’un des chiffres chocs qui ressortait de l’enquête menée par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et dont de nombreux articles se sont récemment fait l’écho.
Cette situation déplorable, la viticulture française et les consommateurs de vin la subissaient de plein fouet depuis de nombreuses années : des millions de bouteilles et de cubis de vin étrangers étaient en effet vendus comme du vin français, sans l’être. La raison se trouvait dans un étiquetage trompeur, dû à une législation incomplète.
Conscients de cette pratique commerciale délibérément trompeuse vis-à-vis des consommateurs et insupportable pour les viticulteurs français, les députés membres du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie de l’Assemblée nationale, présidée par Marie-Christine Verdier-Jouclas, s’étaient saisis du problème et avaient alerté le ministre de l’agriculture et de l’alimentation.
Adoptés en première lecture à l’Assemblée nationale, les amendements de Philippe Huppé, président de l’Association Nationale des Élus de la Vigne et du Vin (ANEV) et d’Alain Perea visant à clarifier la provenance des vins sur les étiquettes, avaient été rejetés par les sénateurs.
Par une lettre adressée au Ministre de l’agriculture, Philippe Huppé avait sollicité les membres du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie, afin de témoigner du soutien des députés membres de la majorité à ses amendements. Cette lettre avait recueilli 57 signatures des 62 députés LaREM du groupe Vin, parvenant ainsi au ministre de l’agriculture qui a entendu l’appel de la majorité.
Au regard des dernières révélations et convaincus de la nécessité d’améliorer la traçabilité des vins et de lutter contre la fraude en matière viticole, le ministre de l’agriculture a ainsi décidé de compléter la législation en imposant que le lieu de production du vin figure clairement sur le champ visuel de l’étiquette visible au moment de l’achat, sans avoir à retourner la bouteille.
Les députés LaREM membres du groupe d’étude Vigne, Vin et Œnologie et sa présidente, se félicitent de la décision du ministre de l’agriculture qui vient répondre aux attentes des consommateurs, des producteurs de vin et des élus des territoires viti-vinicoles qui, tous les jours, défendent le travail, le savoir-faire et l’excellence des producteurs de vins français !