01 Mar 2018

Dernière visite du Salon International de l’Agriculture avec Bruno Le Maire

Aujourd’hui, j’accompagnais Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances au Salon de l’Agriculture, en tant que parlementaire mais aussi en tant que membre du groupe de travail sur la fiscalité agricole (interministériel entre Bercy et le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation).

La journée a été dense et riche en échanges : écoute, dialogue, engagements…

« Il n’y a pas la France des villes d’un côté et celle des champs de l’autre : opposer les deux n’a aucun sens. Ce gouvernement est solidement attaché à la ruralité et aux agriculteurs ».

– Dès 8h30 : accueil de Bruno Le Maire au stand de l’Aubrac avec la vache « Haute » égérie aveyronnaise du salon.

– Stand du Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) : des attentes fortes en matière de fiscalité agricole et une inquiétude par rapport aux départs en retraites prévus et qu’il faut absolument anticiper.

– Hall des bovins : Bruno Le Maire s’arrête et discute avec tous les éleveurs sur leur métier qu’ils exercent avec passion, sur leur satisfaction mais aussi sur leurs craintes pour l’avenir. Des étudiants d’un lycée agricole nous racontent leur parcours.

– Stand de l’Interprofession Nationale Porcine (INAPORC) : échanges sur la compétitivité, le lissage nécessaire du revenu de l’agriculteur, l’aboutissement des États Généraux de l’Alimentation (EGA) et le plan d’investissement de 5 milliards.

– Stand de l’Interprofession Bétail et Viande (Interbev) : le discours du ministre est clair : « Nous défendons une agriculture de qualité compétitive et exportatrice ».

– Stand de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) avec la Présidente Christiane Lambert : présentation de leur contrat de solutions sur les produits phyto, échanges sur la fiscalité agricole, l’enjeu d’arrêter de tirer les prix vers le bas ce qui est destructeur de valeur et l’énorme attente de tous les agriculteurs.

Bruno Le Maire : « Ceux qui prônent la fermeture de nos frontières et le protectionnisme seront les fossoyeurs de notre agriculture. Le Mercosur peut être intéressant pour la France si (et seulement si) les règles de réciprocité sont respectées ».

– Stand de la Coordination Rurale et de la Confédération Paysanne : des attentes précises sur l’épargne de précaution des agriculteurs et sur l’aspect assiette sociale…

– Stand des Jeunes Agriculteurs (JA) : rencontre avec le Président et échanges sur l’installation des jeunes, la transmission des entreprises et des aides.

– Passage très attendu en Hall 3 sur le stand de la Normandie : dégustation des produits régionaux comme les huîtres, le pâté de tête, les coquilles Saint-Jacques, la bière ou encore les frites « Mercier ».

– Déjeuner sur le stand de l’association des Brasseurs de France.

– Stand de l’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB-céréaliers): après les échanges sur la « santé » et les attentes de la filière , visite du fournil et de l’atelier pour enfant de fabrication de pains.

– Au pavillon des Vins au stand du Comité National des Interprofessions des Vins (CNIV), dégustation d’un verre de vin rouge de La Clape (Occitanie) et échanges sur l’avenir de la viticulture. En tant que Co-Présidente du Groupe d’études Vigne, Vin et Œnologie à l’Assemblée nationale, j’ai été attentive et à l’écoute.

– Rencontre dans les allées avec Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat : l’avenir de l’agriculture passe aussi par le numérique.

– Dernier stand, celui de l’Interprofession des Fruits et Légumes frais (Interfel) : échanges sur les accords interprofessionnels et sur les travailleurs saisonniers.

Bruno Le Maire a été clair dans ses propos. Après trois années passées en tant que Ministre de l’agriculture et aujourd’hui en tant que Ministre de l’Economie et des Finances, il soutient les agriculteurs : « Le cap pour l’agriculture est clair, il a été rappelé par le Président de la République, Emmanuel Macron,  et par le Premier Ministre, Edouard Philippe : produire plus et produire mieux »

Prochaine étape : l’examen du projet de loi agriculture en avril. Dans cet optique, le 10 mars avec mes collègues députés du Tarn, nous organisons des ateliers législatifs avec les représentants du monde agricole pour travailler sur les apports à faire. Ensuite, je mènerai des auditions pour le groupe de travail sur la fiscalité agricole, dont le texte doit être examiné en juin.